4 règles essentielles à suivre pour le sous-titrage de vos vidéos social media 

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Ce n’est peut-être pas encore votre habitude, mais le sous-titrage est devenu un enjeu impératif sur les réseaux sociaux. Que ce soit pour améliorer l’engagement des visionneurs, s’adapter à la consommation de contenu nomade, ou augmenter leur accessibilité aux sourds et malentendants, ajouter des sous-titres sur vos vidéos est devenu incontournable.

Le sujet est d’autant plus pressant que la vidéo est un format de plus en plus privilégié sur les plateformes (ainsi, Cisco projette qu’en 2022 le contenu vidéo représentera 82% du trafic de données sur internet). Pourtant, certaines entreprises ont du mal à s’adapter aux bonnes règles ou normes propre à la création de sous-titres. On vous donne nos conseils pour optimiser l’impact visuel de vos vidéos.

#1 S’adapter aux règles de bon sens du sous-titrage

Si la création de sous-titre n’est pas réglementée sur internet (comme elle est dans la télévision par exemple), il est bon parfois de respecter les normes imposées par les média ou organisation officiels concernant l’accessibilité de vos vidéos. Ces critères imposent notamment de se soucier de l’apparence et de vos sous-titres. Voici ce que vous pouvez en retenir :

  • Essayez de faire un découpage de vos séquences lisibles et qui a du sens. Il est par exemple préférable de ne pas dépasser 70 caractères par sous-titre, et de la diviser en 2 lignes relativement égale (sous forme de pyramide).
  • Privilégiez des sous-titres blancs sur un fond noir, pour faire contraste sur votre vidéo
  • Positionnez vos sous-titres au milieu et en bas de votre vidéo, relativement grand mais pas trop non plus (en s’adaptant aussi au format des différents appareils)
  • Synchronisez précisément vos sous-titres avec la voix des locuteurs, notamment en prenant en compte leur mouvement de lèvre (certaines personnes lisent avec les lèvres)

#2 Transcrire vos vidéos avec de bons outils

Maintenant que vous connaissez la qualité exigée par les utilisateurs, il faut aussi connaître les bons outils pour atteindre ce résultat. Depuis l’invention de la télévision, des professionnels du sous-titrage ont appris à transcrire et synchroniser les codes temporels à la main. Leur travail était ardu et complexe, surtout quand il s’agissait de longs films. L’apparition d’outils de transcription (comme des claviers ou des casques) ou des logiciels d’assistance comme Aegisub ont permis d’alléger leur tâche, mais demandait toujours une grande concentration et une écoute attentive.

Heureusement, cette époque est en partie révolue avec l’apparition des technologies de reconnaissance vocale. Certains algorithmes basés sur le deep learning et l’analyse phonétique et acoustiques peuvent maintenant transcrire automatiquement vos vidéos. Il vous suffit de télécharger votre vidéo dans de tels applications, et celles-ci génèrent vos sous-titres sans effort. De plus, elles s’occupent aussi souvent de la synchronisation et de la traduction, ce qui est encore plus intéressant. On vous laisse vous renseigner, mais ces nouveaux outils sont une véritable aubaine pour gagner du temps dans votre production vidéo.

Attention cependant, cela ne veut pas dire que le résultat obtenu sera parfait. Il y a souvent un travail de retouche et d’optimisation à faire pour finaliser votre sous-titrage. C’est là d’ailleurs pourquoi les sous-titreurs professionnels restent toujours aussi indispensables.

Ainsi, certains outils vont même à combiner l’expertise des sous-titreurs professionnels avec la technologie de reconnaissance vocale.  

#3 Soigner la traduction de votre vidéo en des langues étrangères 

Si vous publiez vos vidéos sur les réseaux sociaux (notamment LinkedIn, Facebook, Twitter et Instagram), sachez que votre public est de plus en plus international. En effet, une vidéo en France se limiterait à un marché dont les opportunités s’exportent de plus en plus vers des pays en forte croissance (Indonésie, Corée du Sud, Mexique…). Les traduire au minimum en anglais vous donne un atout essentiel.

Mais cela ne se fait pas n’importe comment. La traduction obéit également à des règles, d’autant plus sous le format restreint du sous-titrage. Vous devez faire attention à :

  • Ne pas traduire littéralement, mais à trouver des tournures plus adaptés à la formulation et culture du pays visé
  • S’adapter au format sous-titre sous forme de séquence à caractère limité, en trouvant parfois des expressions plus courtes mais tout aussi percutantes. Certaines langues comme l’arabe ont tendance à être plus bavardes que d’autres. Il faut savoir se soucier de leurs subtilités.
  • Rendre compte des différences culturelles entre les nationalités d’une même langue (anglais en et anglais us par exemple).

Si des traducteurs automatique de sous-titres existent encore nombre, des professionnels de la traduction sont toujours encore nécessaire pour avoir cette compréhension humaine des choses.

#4 S’adapter au sound-off sur les réseaux sociaux

Vous le savez probablement déjà, mais la consommation de contenu sur les réseaux sociaux est de plus en plus nomade (dans les transports, au travail). Cela a pour conséquence que les utilisateurs regardent des contenus vidéos sans allumer le son de leur appareil. Les plateformes en sont bien conscientes, et favorisent ainsi progressivement la lecture sans son par défaut dans leur interface de défilement. Cela ne fait q

Le sous-titrage est bien évidemment une bonne réponse à ces changements. Cependant, cela ne doit pas s’arrêter là. Il faut aussi être capable d’adapter vos créations vidéo pour les rendre plus interactives et expressives. Des interlocuteurs avec un body-langage plus expressif, des plans de vus plus variés et animés, une meilleure structure de votre vidéo vous garantit la meilleure visibilité pour vos contenus sur les réseaux.

Est-ce que cela est valable pour toutes les plateformes ? Facebook, Instagram et LinkedIn sont particulièrement concernés, mais cela va continuer à progresser sur Twitter et Snapchat (qui montre de nouvelles opportunités en marketing vidéo ces dernières années).

Si certaines ne voient pas encore la domination écrasante de la vidéo, cela vaut au moins la peine d’optimiser la présentation visuelle de vos vidéos. Car dans tous les cas vous améliorez la performance de votre contenu à des utilisateurs de moins en moins attentifs.

 

Voilà ce que vous pouvez retenir en termes de bonne pratique du sous-titrage. On espère que cela va vous aider à accélérer votre stratégie vidéo sur les réseaux sociaux !